FRANÇOISE PÉTROVITCH

- Vente générale : 12/09/2022
- Premier jour : du 09/09/2022 au 10/09/2022
- Dédicaces : Voir les dates
Description
Le 12 septembre 2022, La Poste émet un timbre de la série artistique illustré par une œuvre originale de Françoise PÉTROVITCH, spécialement créée pour ce timbre.
C’est à l’occasion de l’inauguration du salon Paris Philex 2022, dédié aux timbres et à la collection à Paris Expo, que l’œuvre originale de Françoise Pétrovitch a été dévoilée au public le 23 juin par Philippe Wahl, Président-directeur général du groupe La Poste en présence de l’artiste.
Informations techniques
- Référence produit 11 22 054
- Création Françoise Pétrovitch
- Présentation 9 timbres à la feuille
- Impression Offset
- Format du Timbre 52 x 40,85 m
- Tirage 450 000 exemplaires
- Valeur faciale 2,32 € Lettre Verte 100g
Informations pratiques
Françoise Pétrovitch
Le Carré d'Encre, de 10H à 19H (oblitérations jusqu'à 17H)
Disponibilités
- Carré d’Imprimerie
- Dans de nombreux bureaux de poste
- Le Carré d'Encre
- Par abonnement
- Service clients commercial de Philaposte
- Site www.laposte.fr
- Sur réservation auprès de votre buraliste
Portrait
Il y a une urgence du trait dans le travail de Françoise Pétrovitch, une urgence qui dit le monde. Son œuvre est foisonnante, protéiforme, elle s’incarne aussi bien dans la peinture que la sculpture, la gravure, la vidéo ou la danse, mais le dessin y sert toujours de ligne de force. Il guide la composition, les vides et les pleins, il introduit le moment où l’on se rend compte que l’on est sorti de la figuration pour entrer dans la couleur, dans l’abstraction.
Le monde de Françoise Pétrovitch est intime, ambigu, inquiétant parfois. Il est traversé d’imaginaires qui se répètent comme des obsessions, des animaux, des enfants, des personnages de contes, Peau d’âne, l’ogre, saint Sébastien. L’artiste invoque les « motifs-traits » qu’elle utilise pour naviguer entre l’intériorité et l’extériorité : les mains, les yeux fermés (ou masqués ou baissés), les figures étendues au sol, qui, elles aussi, reviennent et s’enchaînent jusqu’à la (con)fusion : de l’humain à l’animal, de l’enfance à l’âge adulte, de la présence à l’absence. Dans les dédoublements qui s’accomplissent, on sent l’écho de l’être qui glisse, sa fluidité. On sent aussi le dialogue que Françoise Pétrovitch entretient avec ceux qui, comme elle, ont ressenti l’urgence d’exprimer le monde, des peintres de la préhistoire à Nancy Spero, de Matisse à Marguerite Duras, des maîtres de la nature morte à Louise Bourgeois.
Quant aux histoires déployées dans son travail, elles ne se referment jamais, elles s’ouvrent au contraire, elles laissent pénétrer les rêves, les fragments, les apparitions et les disparitions. On est toujours au bord d’un précipice, dans un monde où les femmes, la nature, l’enfance, le fragile, tout est soumis à la violence qui passe comme un grand vent. Et dans la peinture qu’elle a composée pour le timbre, on voit un jeune garçon et un lézard et, à travers eux, le grand et le petit, le moi et l’autre. Là, le dialogue est un silence.
© La Poste - Antoine Vigne - Tous droits réservés
Création Françoise Pétrovitch, 2022, Huile sur toile, 100 x 81 cm