Métiers d'art - Dinandier

- Vente générale : 03/10/2022
- Premier jour : du 30/09/2022 au 01/10/2022
- Dédicaces : Voir les dates
Description
Le 3 octobre 2022, La Poste émet un nouveau timbre dans la série Métiers d’Art initiée en 2016. Après le sculpteur sur pierre, le joaillier, le ferronnier, l’ébéniste, le maroquinier, le tailleur de cristal, le relieur, le facteur d’orgues, le graveur sur métal, le vitrailliste, le plumassier, le luthier c’est le savoir-faire du dinandier qui est à l’honneur.
Sur les contours de la feuille on retrouve les outils du dinandier tels que les marteaux, le tas à boule coudée ou le chevalet représenté également sur le timbre ainsi qu’un des marteau.
Informations techniques
- Référence produit 11 22 023
- Création Elsa CATELIN
- Présentation 12 timbres à la feuille
- Impression Taille-douce
- Gravure Elsa CATELIN
- Format du Timbre 40,85 x 40,85 mm
- Tirage 480 000 exemplaires
- Valeur faciale 1,65 € International
Informations pratiques
Métiers d'art - Dinandier
Le Carré d'Encre, de 10H à 19H (oblitérations jusqu'à 17H)
Disponibilités
- Carré d’Imprimerie
- Dans de nombreux bureaux de poste
- Le Carré d'Encre
- Par abonnement
- Service clients commercial de Philaposte
- Site www.laposte.fr
- Sur réservation auprès de votre buraliste
Un peu d'histoire
Connaissez-vous Dinant avec un « t » ? Ville sur la Meuse, la cité wallonne est connue au Moyen Âge pour avoir fait naître la dinanderie des mains de ses artisans, même si des études tendent à prouver une activité dès le XIe siècle dans la ville d’Huy.
La position de la ville de Dinant favorisa le développement de ce métier du fait de la proximité de gisements de derle, une terre argileuse dont les artisans se servaient pour fabriquer leurs moules, tandis que sa situation sur la Meuse permettait d’acheminer les matières premières. La fortune des villes de Dinant, Namur, Huy ou encore Liège était faite !
Mais cette position stratégique avait aussi un revers : l’opposition entre deux puissances installées chacune sur une rive mosane, qui culmina en 1466 lors du sac de la ville par le Bourguignon Philippe le Bon. De ce moment, les dinandiers quittèrent Dinant pour ne plus y revenir, sonnant ainsi le glas du travail du cuivre.
Le XIXe siècle, qui remet le Moyen Âge à l’honneur, permet de redécouvrir le travail du métal martelé. L’un des plus beaux exemples est le maître-autel de la cathédrale de Clermont-Ferrand, exécuté d’après un dessin de Viollet-le-Duc en cuivre martelé. La dinanderie était relancée en France.
De nos jours on dénombre une cinquantaine de dinandiers à travers le pays, dont les hauts lieux se trouvent notamment à Villedieu-les-Poêles et Durfort.
Parfois considérés comme les aristocrates de la chaudronnerie, les dinandiers utilisent une simple feuille de métal (cuivre ou laiton, puis argent, étain ou alliage comme le maillechort) qu’ils plient, referment, battent au marteau pour donner vie à des œuvres d’abord destinées au service de la messe (fonts baptismaux, ciboires, calices…), puis à des objets utilitaires (chaudrons, plats, etc.) et décoratifs.
© La Poste - Élise Herbeaux - Tous droits réservés
Le souvenir philatélique
Impression : Feuillet : taille-douce - Carte : offset
Tirage : 30 000 exemplaires
Prix de vente : 4,50 € (1 feuillet de 1 timbre)
Réf : 21 22 410
Création et gravure : Elsa Catelin d'après photos Simon Charbonnier (dinandier d'art orfèvre).