Retour
Compris dans l'abonnement

Trésors de Notre-Dame - Les Grandes Orgues de Notre-Dame

Conception graphique Sarah BOUGAULT
  • Vente générale : 19/04/2022
  • Premier jour : du 15/04/2022 au 16/04/2022
  • Dédicaces : Voir les dates

Description

Le 18 avril 2022, La Poste émet un bloc de timbre «Trésors de Notre-Dame, Les Grandes Orgues de Notre-Dame ». Cette série initiée en 2020 met en lumière les trésors, les richesses et le patrimoine de la cathédrale durant toute la période de sa reconstruction.

Informations techniques

  • Référence produit 11 22 095
  • Création Sarah BOUGAULT
  • Présentation bloc de 1 timbre
  • Impression Taille-douce
  • Gravure Elsa CATELIN
  • Format du Timbre 40,85 x 52 mm | Format du bloc : 105 x 71,50 mm
  • Tirage 550 000 exemplaires
  • Valeur faciale 1,65 € Lettre Internationale

Informations pratiques

Premier jour

Trésors de Notre-Dame - Les Grandes Orgues de Notre-Dame

Le Carré d'Encre, de 10H à 17H

13 bis rue des Mathurins 75009 PARIS
Dédicace : Elsa CATELIN et Sarah BOUGAULT animeront une séance de dédicaces de 10H30 à 12H30 le vendredi 15 avril.

Disponibilités

  • Carré d’Imprimerie
  • Dans de nombreux bureaux de poste
  • Le Carré d'Encre
  • Par abonnement
  • Service clients commercial de Philaposte
  • Site www.laposte.fr
  • Sur réservation auprès de votre buraliste

Un peu d'histoire

Qui, entrant dans la cathédrale, n’a jamais été émerveillé par le son de l’orgue de Notre-Dame de Paris ? Installé entre ciel et terre, aux confins des mondes terrestre et spirituel, l’instrument semble être le prolongement musical de l’émanation de lumière offerte par la rose occidentale. Double illumination, sonore et visuelle…

Mondialement connu, il fait chanter les pierres depuis sa construction, en 1402, et a toujours suscité l’admiration de tous, pèlerins, visiteurs, organistes.

Il fut maintes fois restauré au cours des siècles, et son histoire suit de près celle du bâtiment qui l’abrite. Les plus grands facteurs d’orgues y travaillèrent, y laissant un peu de leur âme : Valéran de Héman au XVIIe siècle, François Thierry et François-Henri Clicquot au XVIIIe siècle. On disait alors qu’il était le meilleur instrument du royaume.

Il s’en fallut de peu qu’il ne soit détruit à la Révolution. La complaisance de quelque organiste jouant des airs révolutionnaires n’est probablement pas étrangère à sa survie…

Au XIXe siècle, la cathédrale se trouvait dans un état de délabrement extrême. Grâce à l’intervention passionnée de Victor Hugo, une restauration fut entreprise par Eugène Viollet-le-Duc. En conclusion de ses travaux, l’architecte fit appel au plus renommé des facteurs de l’époque, Aristide Cavaillé-Coll. Le génial organier laissa libre cours à son imagination débordante pour créer une palette sonore absolument inédite, basée sur des mélanges de jeux spécifiques, totalement inconnus à l’époque. L’instrument ainsi restauré est inauguré en 1868.

Le XXe siècle n’échappera pas à la règle de l’évolution de l’instrument. Et aujourd’hui encore, les derniers travaux réalisés allient la tradition séculaire aux technologies les plus avancées. L’orgue de Notre-Dame se trouve à la croisée du passé et de l’avenir pour faire résonner sous les voûtes les multiples couleurs de ses 7 952 tuyaux, de ses 115 jeux répartis sur cinq claviers et un pédalier, à la grande joie des milliers d’auditeurs qui l’entendent tout au long de l’année.

© La Poste - Olivier Latry, titulaire du grand orgue de la Cathédrale Notre-Dame de Paris - Tous droits réservés.

Création Sarah Bougault d'après photo Cathédrale Notre-Dame de Paris/Gravure : Elsa Catelin