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Compris dans l'abonnement

TRÉSORS DE NOTRE-DAME – LA CHARPENTE

Conception graphique Sarah BOUGAULT
  • Vente générale : 15/04/2024
  • Premier jour : du 12/04/2024 au 13/04/2024
  • Dédicaces : Voir les dates

Description

Le 15 avril 2024, La Poste émet un bloc de timbre « Trésors de Notre-Dame, la charpente ». Cette série initiée en 2020 met en lumière les trésors, les richesses et le patrimoine de la cathédrale durant toute la période de sa reconstruction, ce bloc clôture ainsi la série.

Informations techniques

  • Référence produit 11 24 096
  • Création Sarah BOUGAULT
  • Présentation Bloc de 1 timbre
  • Impression Taille-douce
  • Illustration Sarah BOUGAULT
  • Mise en page/Conception graphique Sarah BOUGAULT
  • Gravure Sarah BOUGAULT
  • Format du Timbre 52 x 40,85 mm
  • Tirage 550 000 exemplaires
  • Valeur faciale 1,96 € Lettre Internationale

Informations pratiques

Premier jour

PARIS (75)

Le Carré d’Encre, de 10h30 à 12:30

13 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS
Infos complémentaires : Sarah BOUGAULT animera une séance de dédicaces le vendredi 12 avril de 10h30 à 12h30.

Disponibilités

  • Dans de nombreux bureaux de poste
  • Le Carré d'Encre
  • Musée de La Poste
  • Par abonnement
  • Service clients commercial de Philaposte
  • Site www.laposte.fr
  • Sur réservation auprès de votre buraliste

Un peu d’histoire…

Surnommée « la forêt », la grande charpente de Notre-Dame de Paris est le trésor le mieux caché de la cathédrale. Invisible des fidèles et des visiteurs, elle porte la couverture de plomb qui protège les voûtes des intempéries.

Cette structure gigantesque de 100 mètres de long et 10 mètres de haut a été édifiée aux XIIe et XIIIe siècles. Elle a fait l’objet de plusieurs réfections au cours du Moyen Âge, la principale datant de 1378. Au XIXe siècle, les architectes Viollet-le-Duc et Lassus restaurèrent les charpentes et édifièrent une nouvelle flèche. Après la complète destruction par le feu de cette structure unique en 2019, la décision de la reconstituer quasiment à l’identique s’est imposée. Une étude approfondie et une datation des vestiges carbonisés ont été menées par une soixantaine de chercheurs spécialistes du bois, de l’archéologue au climatologue. Parallèlement, architectes en chef des Monuments historiques et ingénieurs ont mis au point les documents et notes de calcul permettant aux charpentiers d’établir le tracé des différentes pièces de charpente. Par chance, la charpente avait fait l’objet de relevés complets dans les années 2010.

Ce chantier patrimonial d’exception a permis de faire appel à des savoir-faire pluriséculaires. Ainsi, les quelque 1 400 chênes provenant de forêts françaises ont été dégrossis selon une technique mixte mêlant sciage mécanique et équarrissage manuel. Des doloires ou haches à manche court ont été spécialement forgées pour ce chantier.

Avant d’être acheminées sur le site, les différentes parties de la charpente ont été assemblées au sol. Ce « montage à blanc » permet, selon la technique ancestrale des charpentiers, de vérifier la précision des assemblages. Avec l’achèvement de la nouvelle charpente, la cathédrale retrouve sa silhouette légendaire, découpée sur le ciel de Paris.

 

© La Poste - Jérôme Coignard - Tous droits réservés