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JEAN D’ORMESSON 1925 - 2017

  • Vente générale : 16/06/2025

Description

Le 16 juin 2025, La Poste émet un timbre à l’effigie de Jean d’ORMESSON, écrivain, journaliste, philosophe et académicien, disparu il y a 8 ans.

En savoir plus :CP JEAN D’ORMESSON V2025 (005)

Portrait…

Né le 16 juin 1925 à Paris, Jean d’Ormesson s’est réfugié dans les mots pour éclairer ses gouffres (« J’écris parce que quelque chose ne va pas », dira-t-il) et chanter son amour espiègle et curieux de la vie. Au fil de ses livres, il n’a cessé de se raconter, non sans facétie, et de s’y dévoiler, souvent masqué. Cédons-lui la parole et puisons dans la quatrième de couverture de C’était bien, paru en 2003 :
« Sur une terre périssable, j’ai aimé les livres. Les livres ont été la grande affaire de mon existence passagère dont je parle avec distance et gratitude. Gratitude envers qui ? Émerveillé par le jeu sans trêve du hasard et de la nécessité, enchanté par un monde que j’ai parcouru d’un bout à l’autre (avec une préférence pour la Méditerranée), je crois à un ordre des choses dont j’ignore le sens. Avec une allégresse ironique et un peu mélancolique, je communique au lecteur trois sentiments que j’éprouve avec force : la stupeur devant l’univers, l’effroi devant l’histoire, la ferveur devant la vie. »
La vie du normalien, agrégé de philosophie, de l’académicien (élu sous la coupole en octobre 1973), du directeur du Figaro (de 1974 à 1977), a-t-elle néanmoins fini par se confondre avec la quarantaine d’ouvrages qu’il a écrits ? C’est du côté du mentir-vrai, cher à Aragon, auteur que Jean d’Ormesson révérait, qu’il faut chercher la réponse à cette question. Car comme l’écrit très justement Marc Fumaroli « chez l’écrivain d’Ormesson tout est autobiographie biaisée, et rien n’est autobiographique ». Ainsi son oeuvre se compose d’autofictions où se mêlent méditation souriante et érudition joyeuse, de fresques historiques où, en détective métaphysique, il tente de percer le mystère de nos existences.
François Sureau en résume subtilement le dessein : il n’aura cessé de mener « bataille contre l’indifférence du monde, une indifférence contre laquelle la littérature est la meilleure défense ».
Jean d’Ormesson est décédé le 5 décembre 2017 à Neuilly-sur-Seine, où il vivait depuis cinquante-cinq ans. Au fil des six mois précédents, à quatre-vingt-douze ans, il s’était, pour sa plus grande joie, lancé dans la rédaction d’Un hosanna sans fin, aussi épuré que lumineux. La veille de sa mort, il avait mis un point final à ce livre-testament, qui débute par ces mots prémonitoires : « Grâce à Dieu, je vais mourir. »
Cet ultime adieu au monde tant aimé achevé, il pouvait lâcher la rampe, le coeur léger.

© La Poste – Héloïse d’Ormesson -Tous droits réservés

 

Informations techniques

  • Référence produit 11 25 016
  • Création Marc-Antoine COULON
  • Présentation 15 timbres à la feuille
  • Impression Héliogravure
  • Format du Timbre 30 x 40.85 mm
  • Tirage 630 000 exemplaires
  • Valeur faciale 1,39 € Lettre Verte

Disponibilités

  • Dans de nombreux bureaux de poste
  • Le Carré d'Encre
  • Musée de La Poste
  • Par abonnement
  • Service clients commercial de Philaposte
  • Site www.laposte.fr
  • Sur réservation auprès de votre buraliste

À propos de Marc-Antoine COULON…

Marc-Antoine Coulon a commencé à dessiner dès l'âge de deux ans…Passionné par l’art, la mode et le design, il a d'abord travaillé comme illustrateur pour l'industrie du disque en France et en Italie puis a créé des affiches de cinéma et le théâtre de spectacle.
Il propose son travail aux grandes maisons du luxe et de haute couture et à la presse française et internationale. Il collabore avec plusieurs magazines en France, en Italie, en Allemagne, et aux Etats Unis, parmi lesquels Le Journal d’Ines, Vogue, Harper's Bazaar, Vanity Fair, Elle, Town & Country l’Officiel de la Mode, Transfuge …
Il est reconnu aujourd’hui comme le plus grand artiste illustrateur de mode, son style est glamour et intemporel, fort, précis et sensible. Il sait capturer un regard ou une attitude pour la sublimer, le plus souvent d’un trait noir, épais ou ombré qui souligne la silhouette, mêlé à ses savants mélanges de couleurs d’aquarelles qui donnent à ses créations une magnifique profondeur qui magnifie la douceur de ses dessins appuyée par la force virile des traits de crayon qui lui permettent ainsi d’affirmer un style reconnaissable et unique.

Photo : © Benjamin Decoin